Réglementaire

PRÉVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS : L’ENJEU

S’il est encore nécessaire de s’appuyer sur des études récentes, pour y voir plus clair sur le lien qui existe entre compétitivité des entreprises et accidents du travail, un document signé EUROGIP basé sur plusieurs études européennes permet de mettre les points sur les “I”. Car quand la culture de la prévention des risques en entreprise touche au portefeuille, il devient urgent de se pencher sur la question. Et c’est justement le travail qui est réalisé dans ce document disponible ligne. Il montre à grand renfort d’exemples concrets, l’état général de la prévention des risques dans les entreprises européennes et les coûts induits par la prise en compte ou non de ses paramètres.

LA PRÉVENTION DES RISQUES EST UN AXE DE DÉVELOPPEMENT ET NON UNE CHARGE POUR LES ENTREPRISES

En guise d’introduction, le document démontre la relation entre performance des entreprise et la santé au travail. Car c’est bien d’une approche économique dont il est question. En effet, pour les TPE-PME, le non respect des règles en matière de prévention, santé et sécurité au travail a des conséquences immédiates sur les bénéfices des entreprises.

Les grandes entreprises ne sont bien entendu pas épargnées et développent de plus en plus la culture de la santé dans le cadre du travail. Car il est établi et démontrer que la prévention est rentable !

 

ENCORE DES PROGRÈS À RÉALISER EN MATIÈRE DE SST (SAUVETEUR SECOURISTE DU TRAVAIL)

PRÉVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS : L'ENJEUL’exemple de la formation SST (Sauveteur Secouriste du Travail) est très parlant. Il est indiqué dans l’étude que cette formation fait figure “d’épouvantail’ pour les PME et qu’elle est plus perçue comme un poids économique et administratif qu’un investissement d’avenir.

Dans ces conditions, on comprend mieux pourquoi c’est en France et en Allemagne que l’indice de fréquence d’accidents est le plus élevé pour les PME. Un défaut d’encadrement pourrait expliquer cet état de fait, contrairement aux TPE où les dirigeants sont directements au contact des collaborateurs et aux grandes entreprises qui vont avoir tendances à structurer d’un point de vue RH la question de la prévention des risques, en dépassant la question de la formation SST et proposer une réflexion et des actions sur la qualité de vie au travail, la fameuse QVT, dont on peut lire beaucoup de chose en ce moment.

 

UN RETOUR SUR INVESTISSEMENT DE LA PRÉVENTION DES RISQUES EN ENTREPRISE

Et lorsque la culture de la prévention des risques est insufflées au sein des entreprises, les bénéfices ne se font pas attendre. Baisse du turn-over, baisse du taux d’absentéisme, augmentation de la productivité, baisse des coûts indirects engendrés par les situations accidentelles (baisse des coûts salariaux, administratifs, matériel), amélioration de la marque, de la réputation et donc de l’image de l’entreprise auprès des prospects et des clients.

Et ce ne sont là que quelques exemples qui ne sont qu’un début. Car on peut très bien imaginer que demain, les entreprises iront encore plus loin en imitant certaines entreprises canadiennes, où l’on s’intéresse de très près à l’abandon du tabac, le contrôle du poids, du diabète, de la gestion du stress ou encore du soin du dos.

Encore du chemin à parcourir pour les entreprises françaises que des entreprises comme Prematech peuvent accompagner dans leurs démarches de prévention, santé et sécurité au travail !

 

Quelques formations Prematech en lien avec cet article :

Source article : « Prévenir les risques professionnels : un enjeu économique pour l’entreprise » – EUROGIP – février 2017