Réglementaire

PRÉVENIR LES CHUTES DE HAUTEUR

En France, les chutes de hauteur sont la deuxième cause de mortalité au travail après la circulation. C’est aussi la troisième cause d’accident du travail.

Selon la CNAM (Caisse Nationale de l’Assurance Maladie), les chutes de hauteur sont à l’origine de 70 611 accidents du travail au cours de l’année 2018 dont 50 mortels. Ça pousse à réfléchir, n’est-ce pas ? 

 

LA CHUTE DE HAUTEUR, C’EST QUOI ? 

Une chute de hauteur se caractérise par une chute subie par une personne située en élévation (toitures, élévateurs, escabeaux, etc..) ou en bordure du sol (tranchées, fosses, etc…).

Ces accidents concernent tous les secteurs d’activité, mais il est particulièrement présent au sein du secteur de la construction (BTP). En effet, les charpentiers, les couvreurs, les plaquistes, les électriciens, les maçons ou encore les peintres sont plus susceptibles à rencontrer ce risque. 

 

COMMENT PRÉVENIR CES RISQUES ? 

 

L’employeur doit suivre trois étapes : 

L’employeur est garant de la sécurité et de la protection de la santé physique et mentale de ses employés. Il doit au préalable analyser les postes de travail ainsi que toutes les situations où les salariés seront susceptibles d’être exposés au risque de chute de hauteur. Une fois que toutes les situations à risques sont analysées, l’employeur doit les évaluer. Attention à ne pas négliger les « petites hauteurs » : elles sont tout aussi dangereuses. 

Cette évaluation devra ensuite être recensée dans le DUERP (Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels).  Ce document est obligatoire pour toutes les entreprises. (Cf formation à l’élaboration du document unique d’évaluation des risques professionnels).

 

Selon la réglementation pour prévenir les risques, l’employeur doit privilégier des solutions de protection collective. C’est-à-dire la mise en place d’équipements de travail adaptés, mécanisés ou non (plans de travail, échafaudages, plateformes élévatrices, passerelles sécurisées par un garde-corps permanent…). Lorsque cette solution n’est pas possible, il peut recourir à des équipements de protection individuelle (EPI) comme le port du harnais ou les systèmes d’arrêt de chute. 

 

Aussi, il ne doit pas oublier de contrôler ses équipements afin de les maintenir en état de conformité. 

 

Attention, la prévention des risques ne réside pas uniquement dans l’utilisation d’équipements adaptés. Bien sûr, il faut que les salariés utilisant ces équipements soient formés. Voici quelques formations : 

–       La formation travail en hauteur et port du harnais

–       Les formations montage et démontage d’échafaudage fixe et/ou roulant

–       Le CACES® nacelle élévatrice PEMP (plateformes élévatrices mobiles de personnes)

 

Ces formations ont pour vocation de prévenir les risques qu’encourent les salariés lorsqu’ils sont face à une situation de travail en hauteur. Elles doivent être renouvelées autant de fois que nécessaire. Vous devez savoir que chaque année l’inspection du travail renforce ses contrôles. En 2020, 3 154 chantiers ont été arrêtés pour risque de chute.

 


ALLER PLUS LOIN 

Consultez le schéma de l’INRS sur la protection contre la chute de hauteur https://www.inrs.fr/risques/chutes-hauteur/ce-qu-il-faut-retenir.html

Pour plus de renseignements, contactez-nous au 02.40.42.07.28. ou à info@prematech-formation.fr


 

Sources 

https://travail-emploi.gouv.fr/sante-au-travail/prevention-des-risques-pour-la-sante-au-travail/autres-dangers-et-risques/article/chutes-de-hauteur

https://www.inrs.fr/risques/chutes-hauteur/prevention-chutes-hauteur.html