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QUELLES PRÉVENTIONS DES RISQUES AU TRAVAIL EN HIVER ?

Le froid et l’hiver arrivent à grands pas. Mais les chantiers et les travaux en cours ne s’arrêteront pas pour autant. Quelles sont les règles en vigueur pour assurer un maximum de sécurité au travail à cette période de l’année ?

LA PRÉVENTION, LA PRÉVENTION ET TOUJOURS LA PRÉVENTION

Il appartient à l’employeur de mener une politique de prévention des risques professionnels tout au long de l’année. Mais au-delà de cette politique de prévention, l’employeur a des obligations envers les personnes qu’il emploie, qu’elles soient salariés en contrat CDI, CDD ou encore intérimaires. Ces obligations sont parfaitement décritent dans le 1er chapitre de l’article L 4121 du Code du Travail. Il y a notamment une chose importante qui est dite dans ce 1er chapitre, c’est que ça n’est pas à l’humain de s’adapter à son travail lors de conditions climatiques difficiles, mais bien à l’employeur d’adapter le travail et ses moyens à l’humain, afin que le travailleur puisse exercer son métier dans les meilleures conditions de sécurité possibles.

 

L’INRS ET LE SEUIL DES – 5°C

Contrairement au code du travail qui ne précise pas de seuil de dangerosité face à l’exposition aux faibles températures dans le cadre du travail, l’INRS a placé un seuil de température au-delà duquel exercer son travail représente un danger pour les personnes.
Sous la barre des 5°C, l’INRS précise que le travail en extérieur devient un danger, sans compter que le taux d’humidité et le vent sont des facteurs qui vont venir aggraver la sensation de froid. Pour bien faire, l’employeur doit veiller à limiter les temps d’exposition au froid et à favoriser les conditions de réchauffements en faveurs des travailleurs.

Quelques méthodes simples à mettre en place :

 

TOUT N’EST PAS QUE RESPONSABILITÉ DE L’EMPLOYEUR

Des facteurs humains pas toujours évidents à détecter par l’employeur peuvent aussi être des facteurs aggravants en cas de travail en extérieur par grand froid. L’âge des personnes, leurs antécédents cardiaques ou vasculaires, la consommation d’alcool, de drogues ou de médicaments, ou bien encore des pathologies comme l’asthme ou le diabète ne sont pas forcément détectables par l’employeur et pourtant, ce sont des facteurs de risques supplémentaires. C’est la raison pour laquelle, au-delà des responsabilités qui incombent à l’employeur, nous avons tous un rôle à jouer dans la prévention des risques et la sécurité au travail.

Les formations Prematech en lien avec cet article :

Formation « Équipements de protections individuelles »

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